Nos actions – Les Brèves
Le feuilleton de la Caisse… en X épisodes: mes débuts à la Caisse des dépôts
Le 2 février 1986 est déjà si loin, ce jour où je débutais ma carrière professionnelle et où la déjà très vieille dame CDC me prit par la main afin de parcourir ensemble un si long bout de chemin.
Bientôt ce long parcours commun va s’achever mais que de bons souvenirs qui vont demeurer jusqu’à la fin de mon existence, il va me laisser !
Se remémorer une tout autre époque, que celle du temps présent n’est pas sans danger car toujours vers l’avant il te faut regarder pour ne pas être déclassé nous dit-on, mais celui qui ne sait pas d’où il vient sait-il seulement où il va ?
Le DG de l’époque s’appelait Robert Lion, c’était un très haut fonctionnaire, le personnel de l’établissement public CDC soit plus de 8000 agents était à 99,8 % constitué de fonctionnaires dont 80% n’avaient pas le bac.
Pourtant, ils formaient toutes et tous une communauté de travail au sein d’un Etablissement public spécial qui portait leurs avantages sociaux (carrière, primes, prestations sociales etc.…) et qu’ils étaient prêts à défendre au besoin en se mobilisant collectivement… que ce temps semble lointain aujourd’hui !
Donc, tout juste affecté à SET420, arrivant à la sous-direction des équipements, je fus accueilli par un ancien- Mr André Debourges, lequel me fit visiter les locaux et me présenta aux agents de la sous-direction.
Alors, les vastes espaces de bureaux vides et froids marqués pas le télétravail n’existaient pas.
Chaque pièce habitée par 4, 5, voire 6 agents était cloisonnée (en gestion notamment dans le secteur de la retraite ce chiffre pouvait aller jusqu’à 10) et l’on sentait parfois comme un air d’appropriation des locaux par les occupants. Chacun y mettait sa touche personnelle : plantes, posters, photos multiples de familles et autres, trônaient des murs aux bureaux bien que beaucoup de ces derniers restaient encore assez austères.
Toutes les portes étaient en bois comme une protection à autant de cellules de travail de cette ruche et je constatais que quelques agents fonctionnaires d’un certain âge arboraient une blouse d’un autre âge.
A cette époque, nul n’était laissé à l’abandon et livré à lui-même. Tout était organisé, planifié, cadré, et je fus reçu par la directrice de SET4 puis par mon supérieur hiérarchique du grade d’attaché, un grand type d’une trentaine d’années qui trônait dans un grand fauteuil enveloppant en cuir. Il se mit à le faire pivoter plusieurs fois sur lui-même et il me dit fièrement : « tu sais combien ça coute un fauteuil comme cela… 5000 francs ! ».
C’était un gars un peu hâbleur mais sympathique.
La sous-direction des équipements gérait tout le matériel de l’Etablissement public, le mobilier (chapitre 4 de l’état des dépenses administratives appelé EDA) qui allait de la calculette à rouleau (qui nous servait à aligner des rangées d’opérations comptables), le papier, les fournitures en passant par les bureaux, les chaises, quelques ordinateurs (déjà), jusqu’aux Immeubles (chapitre 5 de l’EDA). Il y avait aussi un hors EDA un peu mystérieux (dépenses de communication, mécénat, frais divers et variés, etc..).
Seul l’EDA était approuvé par le ministère des finances et la tutelle de ce dernier cantonnée à ce rôle était très discrète.
La Caisse des dépôts veillait à son autonomie car le directeur général et son staff de hauts fonctionnaires n’auraient jamais toléré que Bercy vienne fourrer son nez dans la gestion des mandats confiés à l’Etablissement public. Je me rappelle qu’un personnage très considérable, d’alors, le Caissier général, claironnait haut et fort à qui voulait l’entendre : « Moi vivant, jamais l’inspection générale des finances ne mettra les pieds ici ».
En entrant par le 56 rue de Lille après avoir traversé le hall des caisses, quelques badgeuses horaires montaient la garde au niveau des ascenseurs mais ce qui frappait le visiteur, c’était le magnifique escalier en marbre desservant les étages !
Lorsque j’empruntais ce dernier, c’est toute l’histoire de cette vénérable institution qui venait à ma rencontre.
Tout au début, en accédant au premier étage dédié à la Direction Générale (DG, Secrétaire Général, Directeur du Développement Local (un certain Pierre Richard) etc..), je ressentais comme une aura de mystère entourant ce sanctuaire, lequel n’était alors nullement sécurisé comme de nos jours mais paraissait, néanmoins, aussi inaccessible que l’Olympe ou l’Asgard de la mythologie nordique…
L’Etablissement public était très hiérarchisé, réglementé, mais sous cette étiquette austère, une véritable communauté de travail officiait et les agents avaient tissé des liens entre eux, se connaissaient localement à chaque étage voire au-delà, finalement, tous ces gens semblaient heureux d’y vivre.
Car dans la CDC de papa, que je n’ai fait qu’entrevoir, il y avait une vie au travail avec ses pesanteurs, ses rituels, ses rendez-vous festifs (Sainte Catherine).
Le restaurant de l’établissement était accessible par l’escalier.
Il fallait y poirauter un moment dans l’attente de l’ouverture des portes ou que des tables se libèrent. Les cadres avaient un restaurant dédié. Les personnels étaient servis à table, et autant que je me souvienne, on était 6 ou 8 convives maximum par tablée. Certains avaient leur rond de serviette à leur nom.
On pouvait choisir les plats et la commande se faisait à table comme au restaurant.
En ce lieu et dans ce cadre, le nouvel arrivant que j’étais fut briefé, informé sur les mœurs et coutumes de cet étrange Etablissement.
Etant jeune secrétaire administratif grade de début, j’avais parfois l’impression d’avoir un certain « standing » car les agents de catégorie C, très nombreux, me regardaient un peu avec déférence (surtout les anciens), ce qui ne manquait pas de me surprendre.
De même, la cafétaria du 56 permettait de tisser bien des liens car tous les agents étant présents cinq jours ouvrés sur cinq : les interactions, les réseaux se créaient naturellement.
Dans les pièces, il y avait toujours un collègue de travail qui partageait son savoir en cas de difficulté et généralement les anciens avant de partir en retraite formaient leur successeur, le tuilage était un concept vivant et pratiqué sur le terrain.
A l’époque, on ne faisait pas que manier les grands concepts de solidarité, de bienveillance, de tutorat, et autre tuilage car on les appliquait concrètement sur le terrain.
Il est vrai qu’il y en avait parmi les anciens qui, jaloux de leurs prérogatives, ne révélaient à quiconque leur petit savoir et n’auraient jamais envisagé de faire un guide de procédure pour les nouveaux arrivants… de peur qu’on leur pique leur travail.
Ces gens-là existaient, mais pour autant que je me souvienne, ils n’étaient pas la majorité, loin de là ! Un jeune fonctionnaire pouvait s’intégrer rapidement et envisager de faire toute une carrière au sein de l’Etablissement public Caisse des dépôts et consignations.
A suivre…
Le 2 février 1986 est déjà si loin, ce jour où je débutais ma carrière professionnelle et où la déjà très vieille dame CDC me prit par la main afin de parcourir ensemble un si long bout de chemin.
Bientôt ce long parcours commun va s’achever mais que de bons souvenirs qui vont demeurer jusqu’à la fin de mon existence, il va me laisser !
Se remémorer une tout autre époque, que celle du temps présent n’est pas sans danger car toujours vers l’avant il te faut regarder pour ne pas être déclassé nous dit-on, mais celui qui ne sait pas d’où il vient sait-il seulement où il va ?
Le DG de l’époque s’appelait Robert Lion, c’était un très haut fonctionnaire, le personnel de l’établissement public CDC soit plus de 8000 agents était à 99,8 % constitué de fonctionnaires dont 80% n’avaient pas le bac.
Pourtant, ils formaient toutes et tous une communauté de travail au sein d’un Etablissement public spécial qui portait leurs avantages sociaux (carrière, primes, prestations sociales etc.…) et qu’ils étaient prêts à défendre au besoin en se mobilisant collectivement… que ce temps semble lointain aujourd’hui !
Donc, tout juste affecté à SET420, arrivant à la sous-direction des équipements, je fus accueilli par un ancien- Mr André Debourges, lequel me fit visiter les locaux et me présenta aux agents de la sous-direction.
Alors, les vastes espaces de bureaux vides et froids marqués pas le télétravail n’existaient pas.
Chaque pièce habitée par 4, 5, voire 6 agents était cloisonnée (en gestion notamment dans le secteur de la retraite ce chiffre pouvait aller jusqu’à 10) et l’on sentait parfois comme un air d’appropriation des locaux par les occupants. Chacun y mettait sa touche personnelle : plantes, posters, photos multiples de familles et autres, trônaient des murs aux bureaux bien que beaucoup de ces derniers restaient encore assez austères.
Toutes les portes étaient en bois comme une protection à autant de cellules de travail de cette ruche et je constatais que quelques agents fonctionnaires d’un certain âge arboraient une blouse d’un autre âge.
A cette époque, nul n’était laissé à l’abandon et livré à lui-même. Tout était organisé, planifié, cadré, et je fus reçu par la directrice de SET4 puis par mon supérieur hiérarchique du grade d’attaché, un grand type d’une trentaine d’années qui trônait dans un grand fauteuil enveloppant en cuir. Il se mit à le faire pivoter plusieurs fois sur lui-même et il me dit fièrement : « tu sais combien ça coute un fauteuil comme cela… 5000 francs ! ».
C’était un gars un peu hâbleur mais sympathique.
La sous-direction des équipements gérait tout le matériel de l’Etablissement public, le mobilier (chapitre 4 de l’état des dépenses administratives appelé EDA) qui allait de la calculette à rouleau (qui nous servait à aligner des rangées d’opérations comptables), le papier, les fournitures en passant par les bureaux, les chaises, quelques ordinateurs (déjà), jusqu’aux Immeubles (chapitre 5 de l’EDA). Il y avait aussi un hors EDA un peu mystérieux (dépenses de communication, mécénat, frais divers et variés, etc..).
Seul l’EDA était approuvé par le ministère des finances et la tutelle de ce dernier cantonnée à ce rôle était très discrète.
La Caisse des dépôts veillait à son autonomie car le directeur général et son staff de hauts fonctionnaires n’auraient jamais toléré que Bercy vienne fourrer son nez dans la gestion des mandats confiés à l’Etablissement public. Je me rappelle qu’un personnage très considérable, d’alors, le Caissier général, claironnait haut et fort à qui voulait l’entendre : « Moi vivant, jamais l’inspection générale des finances ne mettra les pieds ici ».
En entrant par le 56 rue de Lille après avoir traversé le hall des caisses, quelques badgeuses horaires montaient la garde au niveau des ascenseurs mais ce qui frappait le visiteur, c’était le magnifique escalier en marbre desservant les étages !
Lorsque j’empruntais ce dernier, c’est toute l’histoire de cette vénérable institution qui venait à ma rencontre.
Tout au début, en accédant au premier étage dédié à la Direction Générale (DG, Secrétaire Général, Directeur du Développement Local (un certain Pierre Richard) etc..), je ressentais comme une aura de mystère entourant ce sanctuaire, lequel n’était alors nullement sécurisé comme de nos jours mais paraissait, néanmoins, aussi inaccessible que l’Olympe ou l’Asgard de la mythologie nordique…
L’Etablissement public était très hiérarchisé, réglementé, mais sous cette étiquette austère, une véritable communauté de travail officiait et les agents avaient tissé des liens entre eux, se connaissaient localement à chaque étage voire au-delà, finalement, tous ces gens semblaient heureux d’y vivre.
Car dans la CDC de papa, que je n’ai fait qu’entrevoir, il y avait une vie au travail avec ses pesanteurs, ses rituels, ses rendez-vous festifs (Sainte Catherine).
Le restaurant de l’établissement était accessible par l’escalier.
Il fallait y poirauter un moment dans l’attente de l’ouverture des portes ou que des tables se libèrent. Les cadres avaient un restaurant dédié. Les personnels étaient servis à table, et autant que je me souvienne, on était 6 ou 8 convives maximum par tablée. Certains avaient leur rond de serviette à leur nom.
On pouvait choisir les plats et la commande se faisait à table comme au restaurant.
En ce lieu et dans ce cadre, le nouvel arrivant que j’étais fut briefé, informé sur les mœurs et coutumes de cet étrange Etablissement.
Etant jeune secrétaire administratif grade de début, j’avais parfois l’impression d’avoir un certain « standing » car les agents de catégorie C, très nombreux, me regardaient un peu avec déférence (surtout les anciens), ce qui ne manquait pas de me surprendre.
De même, la cafétaria du 56 permettait de tisser bien des liens car tous les agents étant présents cinq jours ouvrés sur cinq : les interactions, les réseaux se créaient naturellement.
Dans les pièces, il y avait toujours un collègue de travail qui partageait son savoir en cas de difficulté et généralement les anciens avant de partir en retraite formaient leur successeur, le tuilage était un concept vivant et pratiqué sur le terrain.
A l’époque, on ne faisait pas que manier les grands concepts de solidarité, de bienveillance, de tutorat, et autre tuilage car on les appliquait concrètement sur le terrain.
Il est vrai qu’il y en avait parmi les anciens qui, jaloux de leurs prérogatives, ne révélaient à quiconque leur petit savoir et n’auraient jamais envisagé de faire un guide de procédure pour les nouveaux arrivants… de peur qu’on leur pique leur travail.
Ces gens-là existaient, mais pour autant que je me souvienne, ils n’étaient pas la majorité, loin de là ! Un jeune fonctionnaire pouvait s’intégrer rapidement et envisager de faire toute une carrière au sein de l’Etablissement public Caisse des dépôts et consignations.
A suivre…
Boycott du CUEP du 22 avril: suspension du dialogue social
Les organisations syndicales représentatives CGT-CFDT-CFE CGC-UNSA-SNUP restent mobilisées.
Elles maintiennent le boycott des instances de concertation et décident de ne pas siéger au CUEP du lundi 22 avril.
Quels sont les enjeux ?
- La Protection Sociale Complémentaire (PSC)
Le 4 avril dernier, l’intersyndicale a unanimement demandé à Eric Lombard de retirer de l’ordre du jour du CUEP le dossier sur la Protection Sociale Complémentaire (PSC) des personnels publics pour poursuivre la négociation. Ignorant cette demande, la Direction générale convoque un CUEP le 22 avril avec un projet identique !
En agissant ainsi, la Direction manifeste clairement son mépris à l’égard des représentants du personnel, et tente un passage en force, à la manière d’un 49.3 !
Cette manière de procéder est inadmissible sur un sujet aussi important qui impactera pendant des années les personnels, leur famille et les retraités de la Caisse des Dépôts. - La Prime de 1 000 €
Le Directeur général s’était engagé à programmer rapidement une réunion avec la DRH « sur les dispositifs de partage de la valeur et de redistribution ». Cette réunion a été programmée le 24 avril prochain. L’intersyndicale se rendra à cette réunion pour porter la demande unanime de versement d’un supplément d’intéressement de 1 000 € pour l’ensemble du personnel cette année.
L’intersyndicale a demandé que cette réunion soit uniquement consacrée au thème de la « redistribution ».
En effet, les propositions faites par la Direction générale le 4 avril sont minimalistes et provocatrices (300 à 350 € par agent), alors que les résultats sont similaires à ceux de l’année dernière et que la Direction ne se prive pas, outre le versement de 2,6 Md€ à l’Etat, de distribuer 26 M€ pour les Jeux Olympiques.
Depuis des mois, le dialogue social se dégrade. Toutes les organisations syndicales disent STOP et exigent une reprise des négociations sur les 2 points évoqués, sur la base des revendications communes portées par l’intersyndicale.
L’intersyndicale se réunira le 24 avril, à l’issue de la réunion avec la DRH. Si la négociation venait à échouer, l’intersyndicale décidera de la poursuite du mouvement et de la mise en place de nouvelles actions.
Dès à présent, nous vous informons qu’une Heure Mensuelle d’Information (HMI) sera organisée le lundi 29 avril. Une invitation vous parviendra dans quelques jours.
Ensemble, mobilisons-nous, pour faire respecter nos droits !
Les organisations syndicales représentatives CGT-CFDT-CFE CGC-UNSA-SNUP restent mobilisées.
Elles maintiennent le boycott des instances de concertation et décident de ne pas siéger au CUEP du lundi 22 avril.
Quels sont les enjeux ?
- La Protection Sociale Complémentaire (PSC)
Le 4 avril dernier, l’intersyndicale a unanimement demandé à Eric Lombard de retirer de l’ordre du jour du CUEP le dossier sur la Protection Sociale Complémentaire (PSC) des personnels publics pour poursuivre la négociation.
Ignorant cette demande, la Direction générale convoque un CUEP le 22 avril avec un projet identique !
En agissant ainsi, la Direction manifeste clairement son mépris à l’égard des représentants du personnel, et tente un passage en force, à la manière d’un 49.3 !
Cette manière de procéder est inadmissible sur un sujet aussi important qui impactera pendant des années les personnels, leur famille et les retraités de la Caisse des Dépôts. - La Prime de 1 000 €
Le Directeur général s’était engagé à programmer rapidement une réunion avec la DRH « sur les dispositifs de partage de la valeur et de redistribution ».
Cette réunion a été programmée le 24 avril prochain. L’intersyndicale se rendra à cette réunion pour porter la demande unanime de versement d’un supplément d’intéressement de 1 000 € pour l’ensemble du personnel cette année.
L’intersyndicale a demandé que cette réunion soit uniquement consacrée au thème de la « redistribution ».
En effet, les propositions faites par la Direction générale le 4 avril sont minimalistes et provocatrices (300 à 350 € par agent), alors que les résultats sont similaires à ceux de l’année dernière et que la Direction ne se prive pas, outre le versement de 2,6 Md€ à l’Etat, de distribuer 26 M€ pour les Jeux Olympiques.
Depuis des mois, le dialogue social se dégrade. Toutes les organisations syndicales disent STOP et exigent une reprise des négociations sur les 2 points évoqués, sur la base des revendications communes portées par l’intersyndicale.
L’intersyndicale se réunira le 24 avril, à l’issue de la réunion avec la DRH. Si la négociation venait à échouer, l’intersyndicale décidera de la poursuite du mouvement et de la mise en place de nouvelles actions.
Dès à présent, nous vous informons qu’une Heure Mensuelle d’Information (HMI) sera organisée le lundi 29 avril. Une invitation vous parviendra dans quelques jours.
Ensemble, mobilisons-nous, pour faire respecter nos droits !
Boycott du CUEP: suspension du dialogue social
Les organisations syndicales représentatives CGT-CFDT-CGC-UNSA-SNUP ont décidé de ne pas siéger en CUEP ce jeudi 4 avril.
Cette décision commune fait suite :
- Au refus de reporter l’examen des projets d’accord sur la protection sociale complémentaire des agents publics alors que la négociation n’a pas abouti à une proposition permettant une mise en équité par rapport aux salariés et évitant de pénaliser fortement les retraités.
- A la fin de non-recevoir par la DRH de la demande d’un supplément d’intéressement de 1 000 € au titre des résultats 2023, en progression par rapport à 2022 pour l’établissement public.
Nos cinq organisations ont exigé une audience avec le DG en lieu et place du CUEP.
Nous avons été reçus le 4 avril et avons fait valoir :
- Une demande de reprendre une négociation PSC en identifiant toutes les marges de manœuvre, en particulier l’option d’un accord CDC distinct de l’accord fonction publique pour permettre un meilleur alignement des garanties et des montants de cotisations des personnels CDC et permettre une contribution en direction des familles et des retraités.
- Une demande de verser un supplément d’intéressement de 1 000 € aux personnels de l’établissement public.
Le Directeur général a opposé une nouvelle fin de non-recevoir sur la PSC
- Refus d’ouvrir une nouvelle réunion avant de reconvoquer le CUEP.
- Aucune précision sur la convocation du CUEP.
La seule proposition du DG consiste à ouvrir une enveloppe de 3M€ pour le supplément d’intéressement à comparer à 2,6 milliards pour l’Etat et 26 millions pour les JO. Cela représente 350€ par agent CDC : Inacceptable !
- Cela correspondrait à une perte de 400€ pour chacun·e par rapport à 2023.
- C’est incompréhensible au regard des résultats et de l’augmentation du versement à l’Etat qui en résulte.
Le Directeur Général indique que cette enveloppe doit aussi couvrir la Prime de Partage de la Valeur 2024 : c’est carrément du mépris !
En effet, cela reviendrait :
- Soit à supprimer la PPV aux bénéficiaires et réduire le supplément d’intéressement de 400€ (soit de 400€ à 1900€ de perte par rapport à 2023).
- Soit réduire la PPV et renoncer au supplément d’intéressement ce qui ferait perdre au moins 750€ à chaque agent par rapport à 2023 (plus sans doute un morceau de PPV).
L’intersyndicale CGT-CFDT-CGC-UNSA-SNUP reste unie et maintient ses revendications justes et légitimes pour défendre votre pouvoir d’achat.
Nos organisations syndicales ont décidé de ne plus participer au dialogue social jusqu’à nouvel ordre. Nous reviendrons vers vous prochainement.
Les organisations syndicales représentatives CGT-CFDT-CGC-UNSA-SNUP ont décidé de ne pas siéger en CUEP ce jeudi 4 avril.
Cette décision commune fait suite :
- Au refus de reporter l’examen des projets d’accord sur la protection sociale complémentaire des agents publics alors que la négociation n’a pas abouti à une proposition permettant une mise en équité par rapport aux salariés et évitant de pénaliser fortement les retraités.
- A la fin de non-recevoir par la DRH de la demande d’un supplément d’intéressement de 1 000 € au titre des résultats 2023, en progression par rapport à 2022 pour l’établissement public.
Nos cinq organisations ont exigé une audience avec le DG en lieu et place du CUEP.
Nous avons été reçus le 4 avril et avons fait valoir :
- Une demande de reprendre une négociation PSC en identifiant toutes les marges de manœuvre, en particulier l’option d’un accord CDC distinct de l’accord fonction publique pour permettre un meilleur alignement des garanties et des montants de cotisations des personnels CDC et permettre une contribution en direction des familles et des retraités.
- Une demande de verser un supplément d’intéressement de 1 000 € aux personnels de l’établissement public.
Le Directeur général a opposé une nouvelle fin de non-recevoir sur la PSC
- Refus d’ouvrir une nouvelle réunion avant de reconvoquer le CUEP.
- Aucune précision sur la convocation du CUEP.
La seule proposition du DG consiste à ouvrir une enveloppe de 3M€ pour le supplément d’intéressement à comparer à 2,6 milliards pour l’Etat et 26 millions pour les JO. Cela représente 350€ par agent CDC : Inacceptable !
- Cela correspondrait à une perte de 400€ pour chacun·e par rapport à 2023.
- C’est incompréhensible au regard des résultats et de l’augmentation du versement à l’Etat qui en résulte.
Le Directeur Général indique que cette enveloppe doit aussi couvrir la Prime de Partage de la Valeur 2024 : c’est carrément du mépris !
En effet, cela reviendrait :
- Soit à supprimer la PPV aux bénéficiaires et réduire le supplément d’intéressement de 400€ (soit de 400€ à 1900€ de perte par rapport à 2023).
- Soit réduire la PPV et renoncer au supplément d’intéressement ce qui ferait perdre au moins 750€ à chaque agent par rapport à 2023 (plus sans doute un morceau de PPV).
L’intersyndicale CGT-CFDT-CGC-UNSA-SNUP reste unie et maintient ses revendications justes et légitimes pour défendre votre pouvoir d’achat.
Nos organisations syndicales ont décidé de ne plus participer au dialogue social jusqu’à nouvel ordre. Nous reviendrons vers vous prochainement.
A la Caisse des dépôts et consignations, soutenez le SNUP en 2022…
« A la Caisse des dépôts et consignations, soutenez le SNUP en 2022… »
Le SNUP vous invite à le rejoindre en 2022 pour défendre au mieux vos intérêts face à une Direction qui réduit vos acquis sociaux…
« Ensemble », nous pouvons faire avancer les choses si vous nous donnez plus de poids aux élections professionnelles de décembre 2022. Vous avez la possibilité d’inverser la tendance actuelle, c’est votre choix !
Les représentants du SNUP sont à votre écoute
Les représentants du SNUP sont toujours présents
Pendant cette période de crise sanitaire, les représentants du SNUP sont à votre écoute : vous pouvez les joindre par messagerie, par téléphone ou en utilisant le formulaire de contact.
Prenez bien soin de vous et de vos proches.
A la Caisse des dépôts et consignations, le dialogue social fut bon…
« A la Caisse des dépôts et consignations, le dialogue social fut bon… »
Le SNUP vous invite à lire l’article de Liaisons sociales de mai 2021 avec la plus grande attention… (suite…)