La QVT à la CDC, dans quelle « Direction »?

Publié le 10 juillet 2020

Les séances de négociation sur l’accord Qualité de Vie au Travail s’enchaînent les unes après les autres mais peu de choses concrètes en sortent.

Pourquoi la Direction veut-elle signer un accord QVT en juillet ?

C’est une bonne question et il faut prendre le temps de se la poser !
Au nom de la crise sanitaire, la Direction veut bousculer l’organisation du travail dans la « maison ».
De plus, au nom de l’enquête sur le climat social, la Direction souhaite une montée en puissance du télétravail dans tous les secteurs de l’Etablissement public. Ne serait-elle pas à la recherche d’économies de mètres carrés dans les bureaux ?
En Ile-de-France, la Direction devait nous indiquer l’implantation des futurs locaux parisiens en début d’année mais rien à ce jour… Ce mutisme ne cacherait-il pas un changement de cap à ce stade ?

Le flex office, vous connaissez ?

Le SNUP a toujours autant de mal à comprendre cette précipitation même si les personnels ont manifesté leur intérêt pour ce type de travail.
Interrogez vous, la Direction va-t-elle toujours aussi vite pour satisfaire les attentes des agents ?
Le SNUP ne le pense pas… Surtout que l’on demande à tous les services de prendre le temps d’échanger entre collègues sur le retour d’expérience.
Le SNUP le dit une nouvelle fois, il faut prendre le temps de la réflexion avant de changer l’organisation du travail. Rien n’empêche la Direction de différer la négociation de cet accord au regard des analyses sur le retour d’expérience qui seront menées dans les mois à venir.
Et pendant ce temps là, la négociation QVT continue et l’on nous propose un télétravail en mode majoritaire à la Caisse des dépôts mais version dégradée…

On simplifie toutes les démarches d’entrée dans le dispositif mais, au passage, on diminue les garanties qui vont avec. Pire la Direction propose le versement d’un forfait initial de 150€ pour couvrir tous les frais. Et en attendant, on constate un gel dans les demandes de télétravail sur l’accord existant qui est plus favorable pour les agents, c’est cela la bienveillance !
Savez-vous combien coûte un fauteuil ergonomique, un écran, etc…. Et dire que certaines organisations syndicales négocient uniquement l’augmentation de ce forfait. Un montant forfaitaire de 500€ leur conviendrait, mais de qui se moque t’on ?
Avec ce forfait qui, nous le rappelons, est versé une seule fois, il ne faut rien espérer d’autres. Fini la prise en charge de la box internet, fini la prise en charge par l’employeur du fauteuil de bureau, de l’écran et du reste si nécessaire.
Pire, le DRH refuse le versement d’une indemnité pour les repas au motif que la restauration coûte moins cher au domicile de l’agent, chacun appréciera !
Et on ne répond pas à nos questions sur les frais annexes tels l’électricité, le chauffage, etc… Mais notre gentil DRH accepte, suite à la demande du SNUP, de revenir vers nous pour discuter du versement d’une indemnité compensatrice pour les jours en télétravail depuis le 16 mars : nous attendons de voir !

Et que dire de la casse programmée de l’aménagement du temps de travail par la Direction : tous les cadres au forfait, pause méridienne de 45 mn, suppression des 15mn pour badger sur le poste de travail, semaine de 4 jours utilisable une seule fois sur 1 ou 2 ans dans la carrière avec des règles drastiques, pérennisation de la plage 7h-20h avec le retour des plages fixes, possibilité d’imposer les 4 jours DG, etc…
Cela nous promet de belles séances de négociation à venir !

Pour dire STOP, rejoignez le SNUP !

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Les séances de négociation sur l’accord Qualité de Vie au Travail s’enchaînent les unes après les autres mais peu de choses concrètes en sortent.

Pourquoi la Direction veut-elle signer un accord QVT en juillet ?

C’est une bonne question et il faut prendre le temps de se la poser !
Au nom de la crise sanitaire, la Direction veut bousculer l’organisation du travail dans la « maison ».
De plus, au nom de l’enquête sur le climat social, la Direction souhaite une montée en puissance du télétravail dans tous les secteurs de l’Etablissement public. Ne serait-elle pas à la recherche d’économies de mètres carrés dans les bureaux ?
En Ile-de-France, la Direction devait nous indiquer l’implantation des futurs locaux parisiens en début d’année mais rien à ce jour… Ce mutisme ne cacherait-il pas un changement de cap à ce stade ?

Le flex office, vous connaissez ?

Le SNUP a toujours autant de mal à comprendre cette précipitation même si les personnels ont manifesté leur intérêt pour ce type de travail.
Interrogez vous, la Direction va-t-elle toujours aussi vite pour satisfaire les attentes des agents ?
Le SNUP ne le pense pas… Surtout que l’on demande à tous les services de prendre le temps d’échanger entre collègues sur le retour d’expérience.
Le SNUP le dit une nouvelle fois, il faut prendre le temps de la réflexion avant de changer l’organisation du travail. Rien n’empêche la Direction de différer la négociation de cet accord au regard des analyses sur le retour d’expérience qui seront menées dans les mois à venir.
Et pendant ce temps là, la négociation QVT continue et l’on nous propose un télétravail en mode majoritaire à la Caisse des dépôts mais version dégradée…

On simplifie toutes les démarches d’entrée dans le dispositif mais, au passage, on diminue les garanties qui vont avec. Pire la Direction propose le versement d’un forfait initial de 150€ pour couvrir tous les frais. Et en attendant, on constate un gel dans les demandes de télétravail sur l’accord existant qui est plus favorable pour les agents, c’est cela la bienveillance !
Savez-vous combien coûte un fauteuil ergonomique, un écran, etc…. Et dire que certaines organisations syndicales négocient uniquement l’augmentation de ce forfait. Un montant forfaitaire de 500€ leur conviendrait, mais de qui se moque t’on ?
Avec ce forfait qui, nous le rappelons, est versé une seule fois, il ne faut rien espérer d’autres. Fini la prise en charge de la box internet, fini la prise en charge par l’employeur du fauteuil de bureau, de l’écran et du reste si nécessaire.
Pire, le DRH refuse le versement d’une indemnité pour les repas au motif que la restauration coûte moins cher au domicile de l’agent, chacun appréciera !
Et on ne répond pas à nos questions sur les frais annexes tels l’électricité, le chauffage, etc… Mais notre gentil DRH accepte, suite à la demande du SNUP, de revenir vers nous pour discuter du versement d’une indemnité compensatrice pour les jours en télétravail depuis le 16 mars : nous attendons de voir !

Et que dire de la casse programmée de l’aménagement du temps de travail par la Direction : tous les cadres au forfait, pause méridienne de 45 mn, suppression des 15mn pour badger sur le poste de travail, semaine de 4 jours utilisable une seule fois sur 1 ou 2 ans dans la carrière avec des règles drastiques, pérennisation de la plage 7h-20h avec le retour des plages fixes, possibilité d’imposer les 4 jours DG, etc…
Cela nous promet de belles séances de négociation à venir !

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