Le SNUP signe l’avenant n°3 à l’accord égalité entre les femmes et les hommes au sein de l’EP

Publié le 13 juin 2019

Si tout n’est pas encore parfait et que nous regrettons que la Direction limite à 120 €/mois (plutôt que de se référer uniquement à un plafond annuel de 1 200 €/an) la prise en charge pour les parents isolés des frais de garde d’enfants générés par tout déplacement à caractère professionnel (séminaire, formation, ou encore entretien de mobilité en dehors de la région dans laquelle réside l’agent), le SNUP dresse un bilan positif des négociations auxquelles il a fortement contribué.
Ainsi, nous ne pouvons que nous réjouir de l’augmentation du nombre de femmes ayant bénéficié d’un rattrapage de rémunération sur le précédent accord (186 cas ont été identifiés en 2018 en plus des 196 cas repérés en 2017 contre uniquement 7 cas en 2014). Pour autant, la méthodologie utilisée est encore perfectible et laisse malheureusement des « laissés pour comptes ». Le SNUP a donc milité pour que le modèle soit audité par une autorité qualifiée indépendante. Cette mesure, nous l’espérons, permettra à celles qui passent au travers des mailles du filet de ne plus l’être !
Conscient que les inégalités ne se constituent pas qu’au fur et à mesures des années, le SNUP s’est mobilisé pour obtenir l’engagement de la Direction de procéder à un audit des recrutements.
A poste égal occupé, il semble logique qu’une femme qui intègre la CDC dispose de la même classification qu’un homme ?
Si tel n’est pas le cas, le SNUP disposera d’éléments tangibles pour plaider la cause du plus grand nombre d’autant que l’Etablissement Public se veut exemplaire en la matière (la CDC a communiqué le 4 mars 2019 sur un indice Egalité Femmes-Hommes à 97/100).
Face au manque de transparence de la Direction, nous avons obtenus que la réponse à toute saisine d’une femme s’estimant victime d’une inégalité en termes de rémunération par rapport à son collègue masculin soit tout simplement motivée. Quel que soit la réponse donnée, il est normal de connaitre les raisons qui ont poussé la DRH à donner ou non une suite favorable à sa demande !
Aujourd’hui, seules 2 filières sensibles ont été identifiées, à savoir la filière Investissements et marchés financiers ainsi que la filière Relations clientèles et commerciales/Marketing.
Le SNUP a œuvré pour favoriser l’identification des filières professionnelles caractérisées par une surreprésentation de femmes, et/ou, les femmes disposent anormalement de classifications inférieures aux hommes.
Les actions correctrices ne doivent pas porter que sur une poignée de femmes…


Le SNUP serait -il trop ambitieux de croire à l’idée d’une consommation supérieure de l’enveloppe triennale dédiée d’un montant de 250 K€ sur les prochaines années (seuls 58% du budget alloué sur le plan de progrès 2016-2018 ayant été mobilisé) ?

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Le SNUP signe l’avenant n°3 à l’accord égalité entre les femmes et les hommes au sein de l’EP

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Si tout n’est pas encore parfait et que nous regrettons que la Direction limite à 120 €/mois (plutôt que de se référer uniquement à un plafond annuel de 1 200 €/an) la prise en charge pour les parents isolés des frais de garde d’enfants générés par tout déplacement à caractère professionnel (séminaire, formation, ou encore entretien de mobilité en dehors de la région dans laquelle réside l’agent), le SNUP dresse un bilan positif des négociations auxquelles il a fortement contribué.
Ainsi, nous ne pouvons que nous réjouir de l’augmentation du nombre de femmes ayant bénéficié d’un rattrapage de rémunération sur le précédent accord (186 cas ont été identifiés en 2018 en plus des 196 cas repérés en 2017 contre uniquement 7 cas en 2014). Pour autant, la méthodologie utilisée est encore perfectible et laisse malheureusement des « laissés pour comptes ». Le SNUP a donc milité pour que le modèle soit audité par une autorité qualifiée indépendante. Cette mesure, nous l’espérons, permettra à celles qui passent au travers des mailles du filet de ne plus l’être !
Conscient que les inégalités ne se constituent pas qu’au fur et à mesures des années, le SNUP s’est mobilisé pour obtenir l’engagement de la Direction de procéder à un audit des recrutements.
A poste égal occupé, il semble logique qu’une femme qui intègre la CDC dispose de la même classification qu’un homme ?
Si tel n’est pas le cas, le SNUP disposera d’éléments tangibles pour plaider la cause du plus grand nombre d’autant que l’Etablissement Public se veut exemplaire en la matière (la CDC a communiqué le 4 mars 2019 sur un indice Egalité Femmes-Hommes à 97/100).
Face au manque de transparence de la Direction, nous avons obtenus que la réponse à toute saisine d’une femme s’estimant victime d’une inégalité en termes de rémunération par rapport à son collègue masculin soit tout simplement motivée. Quel que soit la réponse donnée, il est normal de connaitre les raisons qui ont poussé la DRH à donner ou non une suite favorable à sa demande !
Aujourd’hui, seules 2 filières sensibles ont été identifiées, à savoir la filière Investissements et marchés financiers ainsi que la filière Relations clientèles et commerciales/Marketing.
Le SNUP a œuvré pour favoriser l’identification des filières professionnelles caractérisées par une surreprésentation de femmes, et/ou, les femmes disposent anormalement de classifications inférieures aux hommes.
Les actions correctrices ne doivent pas porter que sur une poignée de femmes…


Le SNUP serait -il trop ambitieux de croire à l’idée d’une consommation supérieure de l’enveloppe triennale dédiée d’un montant de 250 K€ sur les prochaines années (seuls 58% du budget alloué sur le plan de progrès 2016-2018 ayant été mobilisé) ?

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