QVT = DANGER !

Publié le 15 février 2020

La QVT vue par la Direction

Qualité de vie au travail : poursuite des négociations sur les questions relatives au temps de travail

Conformément au calendrier annoncé en fin d’année (cf. Flash info n°346 du 25 novembre 2019), les négociations sur la qualité de vie au travail (QVT) ont repris le 27 janvier afin d’échanger plus particulièrement sur les questions relatives au temps de travail et à l’organisation du travail au sein de la Caisse des Dépôts.
Ce nouveau cycle de discussions doit en effet permettre :

  • d’approfondir le bilan des expérimentations conduites dans le cadre de l’accord relatif à la QVT de 2016 (extension de la plage horaire 7h-20h pour les EIS, semaine de 4 jours) et les conditions de mise en œuvre qui accompagneraient leur pérennisation (ces expérimentations étant prolongées jusqu’au terme de la négociation, et au plus tard jusqu’au 30 juin 2020) ;
  • de poursuivre les échanges prévus par l’accord QVT de 2016 (mesure N°33) sur le champ et les modalités respectivement du forfait jours et du décompte horaire, afin de parvenir à un dispositif plus lisible, équitable et cohérent par rapport à la nature des fonctions exercées, la gestion du décompte horaire et plus particulièrement des dépassements horaires faisant par ailleurs l’objet des questionnements relevés par le rapport rendu par Alain Beuzelin ;
  • d’aborder les enjeux touchant aux outils de suivi et de pilotage des managers et, plus largement, aux souplesses et aux marges d’adaptation qui pourraient être introduites dans l’organisation du temps de travail s’agissant notamment du recours au travail à distance (télétravail, travail occasionnel à distance…), à l‘écoute des besoins à la fois des services et des collaborateurs.
    La direction confirme son souhait que ces négociations aboutissent à un meilleur équilibre dans la gestion du temps et de l’organisation du travail, à travers des modes de gestion plus simples et responsabilisants, dans l’intérêt du bon fonctionnement du service comme dans l’intérêt partagé des managers et des collaborateurs au quotidien, en termes de qualité de vie au travail et de conciliation des différents temps de vie.
    Les conclusions de ces négociations, qui vont se dérouler tout au long du trimestre, pourront donner lieu en tant que de besoin à des modifications par avenants des accords en vigueur (ARTT, télétravail…) dans le prolongement de la négociation du nouvel accord sur la qualité de vie au travail.

Versus La QVT vue par le SNUP

La Direction vous écrit alors que les organisations syndicales sont en négociation avec elle, ne trouvez-vous pas cela bizarre ? Ne serait-elle pas en train de faire passer un message auprès des personnels ?
Le SNUP vous le dit depuis le début, cette négociation est mal engagée. Nous en sommes à 5 réunions et la Direction n’a toujours pas répondu aux 2 questions que nous lui posons, à savoir si elle compte pérenniser les 2 mesures expérimentées dans l’ancien accord (semaine de 4 jours et extension de la plage horaire de 7h à 20h). Et pourtant, le SNUP pose la question à chaque séance !
Pire, nous n’avons obtenu aucune mesures concrètes dans cette négociation sur les autres points, et dieu sait qu’ils sont nombreux. On peut citer, entre autres, les conditions de travail, les locaux, la restauration, la prise en charge améliorée des transports en commun et alternatifs, etc…
Mais revenons sur la problématique de la gestion du temps. Pour réduire le nombre d’heures écrêtées, la Direction veut revoir l’accord sur le temps de travail.
Elle avance de façon sournoise sur ce sujet à l’aide du rapport Beuzelin (pour le SNUP, cela s’appelle du chantage) et on devine sa stratégie : augmenter le nombre de personnes au forfait, reprendre les 15 minutes allouées pour badger sur son ordinateur, augmenter la durée de la pause méridienne et développer le travail à distance. Et oui, quand on est au forfait ou quand on travaille chez soi, on ne badge pas !
Curieuse façon de penser ! La Direction ne s’interroge même pas sur le fait de savoir si ces heures travaillées ne répondent pas à un surcroît de travail rencontré par les personnels avec la mise en place de toutes ces réorganisations. Elle préfère revenir sur des acquis plutôt que de rémunérer le travail accompli. Et oui, regardez vos montants de PVO, de PFT, vos augmentations individuelles, le gel de la valeur du point, l’hésitation à verser une prime exceptionnelle, la suppression du livret salarial garanti…
Vous êtes « contents » de ce traitement, cela s’appelle la Qualité de Vie Au Travail version Etablissement public Caisse des dépôts.

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Ce nouveau cycle de discussions doit en effet permettre :

  • d’approfondir le bilan des expérimentations conduites dans le cadre de l’accord relatif à la QVT de 2016 (extension de la plage horaire 7h-20h pour les EIS, semaine de 4 jours) et les conditions de mise en œuvre qui accompagneraient leur pérennisation (ces expérimentations étant prolongées jusqu’au terme de la négociation, et au plus tard jusqu’au 30 juin 2020) ;
  • de poursuivre les échanges prévus par l’accord QVT de 2016 (mesure N°33) sur le champ et les modalités respectivement du forfait jours et du décompte horaire, afin de parvenir à un dispositif plus lisible, équitable et cohérent par rapport à la nature des fonctions exercées, la gestion du décompte horaire et plus particulièrement des dépassements horaires faisant par ailleurs l’objet des questionnements relevés par le rapport rendu par Alain Beuzelin ;
  • d’aborder les enjeux touchant aux outils de suivi et de pilotage des managers et, plus largement, aux souplesses et aux marges d’adaptation qui pourraient être introduites dans l’organisation du temps de travail s’agissant notamment du recours au travail à distance (télétravail, travail occasionnel à distance…), à l‘écoute des besoins à la fois des services et des collaborateurs.
    La direction confirme son souhait que ces négociations aboutissent à un meilleur équilibre dans la gestion du temps et de l’organisation du travail, à travers des modes de gestion plus simples et responsabilisants, dans l’intérêt du bon fonctionnement du service comme dans l’intérêt partagé des managers et des collaborateurs au quotidien, en termes de qualité de vie au travail et de conciliation des différents temps de vie.
    Les conclusions de ces négociations, qui vont se dérouler tout au long du trimestre, pourront donner lieu en tant que de besoin à des modifications par avenants des accords en vigueur (ARTT, télétravail…) dans le prolongement de la négociation du nouvel accord sur la qualité de vie au travail.

Versus La QVT vue par le SNUP

La Direction vous écrit alors que les organisations syndicales sont en négociation avec elle, ne trouvez-vous pas cela bizarre ? Ne serait-elle pas en train de faire passer un message auprès des personnels ?
Le SNUP vous le dit depuis le début, cette négociation est mal engagée. Nous en sommes à 5 réunions et la Direction n’a toujours pas répondu aux 2 questions que nous lui posons, à savoir si elle compte pérenniser les 2 mesures expérimentées dans l’ancien accord (semaine de 4 jours et extension de la plage horaire de 7h à 20h). Et pourtant, le SNUP pose la question à chaque séance !
Pire, nous n’avons obtenu aucune mesures concrètes dans cette négociation sur les autres points, et dieu sait qu’ils sont nombreux. On peut citer, entre autres, les conditions de travail, les locaux, la restauration, la prise en charge améliorée des transports en commun et alternatifs, etc…
Mais revenons sur la problématique de la gestion du temps. Pour réduire le nombre d’heures écrêtées, la Direction veut revoir l’accord sur le temps de travail.
Elle avance de façon sournoise sur ce sujet à l’aide du rapport Beuzelin (pour le SNUP, cela s’appelle du chantage) et on devine sa stratégie : augmenter le nombre de personnes au forfait, reprendre les 15 minutes allouées pour badger sur son ordinateur, augmenter la durée de la pause méridienne et développer le travail à distance. Et oui, quand on est au forfait ou quand on travaille chez soi, on ne badge pas !
Curieuse façon de penser ! La Direction ne s’interroge même pas sur le fait de savoir si ces heures travaillées ne répondent pas à un surcroît de travail rencontré par les personnels avec la mise en place de toutes ces réorganisations. Elle préfère revenir sur des acquis plutôt que de rémunérer le travail accompli. Et oui, regardez vos montants de PVO, de PFT, vos augmentations individuelles, le gel de la valeur du point, l’hésitation à verser une prime exceptionnelle, la suppression du livret salarial garanti…
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