Le « Monde » de demain à la CDC…

Publié le 16 juin 2020

« Nous sommes en guerre », tels sont les propos du Président de la république et le monde de demain ne ressemblera pas au monde d’avant !

Qu’en est-il à la Caisse des dépôts ?

Pour avancer, la Direction maintient un agenda social à distance, cela peut se comprendre, mais ce n’est pas une solution tenable sur le long terme car les relations humaines ne sont plus les mêmes et il devient de plus en plus difficile de négocier… on atteint les limites du Skype audio, outil qui déshumanise les relations entre individus, surtout si la connexion est de mauvaise qualité.
Mais cela n’arrangerait-il pas notre DRH pour faire avancer ses dossiers dans la direction qu’il souhaite ?

Le SNUP vous informe, c’est son rôle et son devoir. Le monde de demain risque de décevoir les agents à la Caisse des dépôts, surtout si certaines organisations syndicales ne jouent pas le jeu et ne font pas barrage aux manœuvres sournoises de la Direction. C’est à vous, personnels de l’Etablissement public, d’être attentif aux changements qui se préparent et à soutenir les organisations syndicales qui défendent au mieux vos intérêts. Posez-vous bien les bonnes questions en cette période de crise qui, espérons le, touche à sa fin ?

Se poser un instant pour bien comprendre les faits, c’est important. Le « vilain » SNUP, comme le pense certains, n’a pas donné un avis favorable à la reprise d’activité à la CDC à compter du 20 mai, pourquoi ?

Tout d’abord, le libellé est trompeur, il ne s’agit pas d’une reprise d’activité mais d’une reprise d’une partie de l’activité sur les sites de la Caisse des dépôts. N’en déplaise à notre Direction, l’activité n’a pas été suspendue dans l’Etablissement public, elle a continué sous une autre forme, le travail à distance. Il faut le rappeler, le Directeur général n’a pas déclenché le plan de continuité d’activité, excepté à la DRS et l’on peut se poser la question du pourquoi puisque toutes les institutions financières l’ont fait ! Dans ces conditions, l’activité a pu être maintenue normalement mais sous une autre forme.
Et dans ce document de reprise, rien n’est prévu pour la majorité des agents qui continuent leur activité à distance.

Aucune compensation des frais occasionnés, pas d’étude sur le matériel nécessaire aux personnels pour qu’ils travaillent dans de bonnes conditions, alors que c’est le choix de l’employeur de maintenir le travail à distance. A l’identique de la période de confinement, la Direction fait la sourde oreille à nos demandes d’accompagnement et de compensation des personnels.
Même si les mesures mises en œuvre sont rassurantes pour les personnels travaillant sur site, le SNUP ne pouvait pas donner un avis favorable sur un texte qui ne prévoyait rien pour plus de 80% des agents qui sont maintenus en travail en distance.
D’autres organisations syndicales l’ont accepté, trouvez-vous cela normal ?

Et comme la DRH pense à votre bien-être, elle a concocté un accord sur les congés en cette période de crise avec l’appui de la première organisation syndicale…

Tiens, tiens, quand le SNUP vous parle de syndicat de direction, n’aurait-il pas raison ?

Et plus les jours passent, plus cet accord s’étiole. Adieu le recrutement des agents occasionnels… curieuse façon d’aborder le traitement des jeunes à un moment où le gouvernement réfléchit à des solutions pour eux, est-ce cela le nouveau visage de la Caisse des dépôts ?
Le DRH commence à annoncer que tout le monde pourra prendre ses congés comme les années précédentes contrairement à ce qui est écrit dans ce texte.
Dans cet accord, une refonte du CET était prévue…chouette, nous direz-vous, sauf que la Direction n’apporte rien de plus que l’arrêté pris par la Fonction publique, lequel s’applique de fait à minima aux personnels de l’Etablissement public, quelle avancée sociale ?
Il ne reste donc que des mesures coercitives pour les agents, le jour RTT imposé du 14 août étant même maintenu. Les personnels qui attendaient une avancée sur le CET apprécieront. Surtout qu’on ne pourra toujours pas déposer plus de 5 jours de congés annuels sur un CET… et on ne parle même pas des personnels en ASA qui n’ont quasiment plus de jours RTT.
Bref, il ne fallait pas signer cet accord qui augure du monde de demain voulu par la Caisse des dépôts, le SNUP ne l’a pas signé !

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Qu’en est-il à la Caisse des dépôts ?

Pour avancer, la Direction maintient un agenda social à distance, cela peut se comprendre, mais ce n’est pas une solution tenable sur le long terme car les relations humaines ne sont plus les mêmes et il devient de plus en plus difficile de négocier… on atteint les limites du Skype audio, outil qui déshumanise les relations entre individus, surtout si la connexion est de mauvaise qualité.
Mais cela n’arrangerait-il pas notre DRH pour faire avancer ses dossiers dans la direction qu’il souhaite ?

Le SNUP vous informe, c’est son rôle et son devoir. Le monde de demain risque de décevoir les agents à la Caisse des dépôts, surtout si certaines organisations syndicales ne jouent pas le jeu et ne font pas barrage aux manœuvres sournoises de la Direction. C’est à vous, personnels de l’Etablissement public, d’être attentif aux changements qui se préparent et à soutenir les organisations syndicales qui défendent au mieux vos intérêts. Posez-vous bien les bonnes questions en cette période de crise qui, espérons le, touche à sa fin ?

Se poser un instant pour bien comprendre les faits, c’est important. Le « vilain » SNUP, comme le pense certains, n’a pas donné un avis favorable à la reprise d’activité à la CDC à compter du 20 mai, pourquoi ?

Tout d’abord, le libellé est trompeur, il ne s’agit pas d’une reprise d’activité mais d’une reprise d’une partie de l’activité sur les sites de la Caisse des dépôts. N’en déplaise à notre Direction, l’activité n’a pas été suspendue dans l’Etablissement public, elle a continué sous une autre forme, le travail à distance. Il faut le rappeler, le Directeur général n’a pas déclenché le plan de continuité d’activité, excepté à la DRS et l’on peut se poser la question du pourquoi puisque toutes les institutions financières l’ont fait ! Dans ces conditions, l’activité a pu être maintenue normalement mais sous une autre forme.
Et dans ce document de reprise, rien n’est prévu pour la majorité des agents qui continuent leur activité à distance.

Aucune compensation des frais occasionnés, pas d’étude sur le matériel nécessaire aux personnels pour qu’ils travaillent dans de bonnes conditions, alors que c’est le choix de l’employeur de maintenir le travail à distance. A l’identique de la période de confinement, la Direction fait la sourde oreille à nos demandes d’accompagnement et de compensation des personnels.
Même si les mesures mises en œuvre sont rassurantes pour les personnels travaillant sur site, le SNUP ne pouvait pas donner un avis favorable sur un texte qui ne prévoyait rien pour plus de 80% des agents qui sont maintenus en travail en distance.
D’autres organisations syndicales l’ont accepté, trouvez-vous cela normal ?

Et comme la DRH pense à votre bien-être, elle a concocté un accord sur les congés en cette période de crise avec l’appui de la première organisation syndicale…

Tiens, tiens, quand le SNUP vous parle de syndicat de direction, n’aurait-il pas raison ?

Et plus les jours passent, plus cet accord s’étiole. Adieu le recrutement des agents occasionnels… curieuse façon d’aborder le traitement des jeunes à un moment où le gouvernement réfléchit à des solutions pour eux, est-ce cela le nouveau visage de la Caisse des dépôts ?
Le DRH commence à annoncer que tout le monde pourra prendre ses congés comme les années précédentes contrairement à ce qui est écrit dans ce texte.
Dans cet accord, une refonte du CET était prévue…chouette, nous direz-vous, sauf que la Direction n’apporte rien de plus que l’arrêté pris par la Fonction publique, lequel s’applique de fait à minima aux personnels de l’Etablissement public, quelle avancée sociale ?
Il ne reste donc que des mesures coercitives pour les agents, le jour RTT imposé du 14 août étant même maintenu. Les personnels qui attendaient une avancée sur le CET apprécieront. Surtout qu’on ne pourra toujours pas déposer plus de 5 jours de congés annuels sur un CET… et on ne parle même pas des personnels en ASA qui n’ont quasiment plus de jours RTT.
Bref, il ne fallait pas signer cet accord qui augure du monde de demain voulu par la Caisse des dépôts, le SNUP ne l’a pas signé !

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