De notre envoyé spécial au cœur des manifestations !

Publié le 6 avril 2023

La réforme des retraites ne passe pas auprès de nos concitoyens, mais les manifestations, elles, passent de plus en plus fort et réunissent un public de plus en plus nombreux et de plus en plus large, des jeunes notamment qui sont pourtant fort éloignés de cette échéance.
Car la jeunesse de ce pays exprime un malaise général une angoisse latente face à son avenir notamment professionnel et un rejet total du libéralisme cynique et méprisant d’Emmanuel Macron… méprisant surtout envers les « petites gens » ces « sans dents » tels que les décrivaient si aimablement son prédécesseur Pseudo Socialiste.

Le 23 mars dernier
, au lendemain du discours de Macron droit dans ses bottes et sa bêtise, je ressentis très vite, en arrivant Place de la Bastille à Paris, une formidable réaction populaire.
Et si les épithètes, non dévoyées en tout cas par une pseudo presse « indépendante », une presse stipendiée par les dominants de ce pays, si ces épithètes ont encore une signification réelle, ce fut une Immense et Formidable manifestation, sans doute la plus grande en France depuis l’avènement de ce nouveau siècle. 500.000 manifestants au bas mot sur la seule ville de Paris (81000 pour la police… c’est dire qu’il y avait du monde). Les « estimations » officielles sont rituellement tellement ridicules que 81000 dans la bouche de ces gens-là c’est un chiffre sans précédent. L’auteur de ces lignes présent sur les lieux, ce jour-là, met au défi quiconque de lui démontrer qu’il n’y avait pas plusieurs centaines de milliers de manifestants qui défilaient.
Lorsqu’il y a une intersyndicale unie et deux parcours différents pour un même point d’arrivée, c’est dire que nous ne sommes plus dans une manifestation « classique » fusse-telle d’envergure. Dans ce type de mouvement, vraiment populaire, les cortèges agrègent des gens qui, à priori, n’expriment pas spontanément leur mécontentement en défilant dans la rue.

Alors que la manifestation est convoquée pour 14h, Il est 16h15 et le ballon FSU IDF reste toujours scotché place de la Bastille. Le cortège CGT se déverse depuis plus d’une heure sur le boulevard Beaumarchais, il semble ne jamais devoir s’arrêter, tant le flot est dense. De fait, je me lance au sein de cette marée humaine qui se dirige vers la place de l’Opéra.

La chaussée du boulevard est noire de monde et les trottoirs aussi, de fait il est impossible de se livrer à l’exercice consistant à accélérer pour remonter le cortège ou à revenir en arrière, ici, impossible de faire le va et viens. Je suis coincé à un endroit précis au milieu du secteur énergie du cortège CGT. C’est un grand moment que nous vivons et je pense à mai 68 ou à ces énormes mouvements de foules du front populaire, alors je n’y étais pas, mais aujourd’hui et ici j’y suis.

Nous marchons lentement et on stationne par intervalles prolongés afin de laisser le flot s’écouler, il nous faudra plus d’une heure pour atteindre la place de la République qui n’est située qu’à deux kilomètres de la Bastille.

Par-delà le bruit des trompettes, des sonos et autres slogans entrainant nous marchons souvent en silence ce qui peut paraître étonnant, mais somme toute naturel car, rappelons-le, nombre de ceux qui défilent se sont agglomérés au sein du cortège de leur choix, en l’occurrence la CGT, mais ils ne sont pas nécessairement syndiqués et pour beaucoup ne se connaissent pas.

Je l’avoue c’est un peu angoissant, par moments, d’être perdu au milieu de cette foule si dense, comment vais-je m’extraire de cette multitude, le cas échéant ?

Mais l’excitation est la plus forte, car à moins de rester dans une existence terne faite de conformisme et de convenances face aux pouvoirs établis malfaisants, il y a des moments où il faut savoir bouger son cul et descendre dans la rue… à défaut il faut peut-être s’interroger et savoir ce qu’on y fait… pas dans la rue, mais dans l’existence ?

Un individu emporte la réprobation populaire unanime, c’est Emanuel Macron. Contre ce personnage l’animosité est permanente, chez les plus jeunes on sent même de la haine avec un grand H. Les panneaux en cartons le caricaturant sont innombrables avec des messages sans ambiguïtés « le bouffon de la république » « Macron dégage » on lui fait dire « lorsque le peuple m’emmerde, je sors mon 49-3 » d’autres plus directs « Petit CON dégage » … bref c’est la totale.

Même Sarkozy n’emportait pas un tel déversement d’injures et d’animosité populaire. Et ce qui est plus grave c’est l’échelle du phénomène, car ces pancartes en carton fleurissent par milliers et les slogans anti-Macron sont portés par des dizaines de milliers de personnes.

La pancarte la plus remarquée, la plus flashée c’est celle ou on le voit le visage fermé drapé d’une toge de monarque, le spectre à la main avec la mention suivante « Macron le méprisant de la république ».

Tout cela ne laisse rien augurer de bon pour la suite du mandat de ce potentat, en attendant le cortège avance lentement mais sûrement. La créativité des manifestants est sans limite et tout bon sociologue voire ethnologue devrait se mettre à l’écoute des cortèges comme celui-là.

On peut y lire des trucs comme : « L’eau bout à 100 degrés mais le peuple à 49-3. » ou en chantant : « Macron ta réforme tu nous mets 64, on te re-mai 68. ». Il y a aussi les classiques : « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, ON N’EN VEUT PAS, ON N’EN VEUT PAS de cette société-là ! »

Sur le boulevard des Italiens je vois deux abribus endommagés aux parois en verre éclatées à même le sol, pourtant il y a très peu de violence sur le parcours et les cafés largement ouverts font leurs affaires. Les banques et les assureurs mêmes « militants » sont protégées par la police et enveloppées d’une carapace en bois afin d’échapper à la vindicte populaire.

Le mardi 28 mars sur le boulevard Voltaire me trouvant au beau milieu d’un cortège de l’organisation SOLIDAIRE au niveau du métro Charonne, la fumée des gaz lacrymogènes se propage soudain, ça vous prend aux yeux et à la gorge. Je ne vois pas la police, mais une charge a lieu plusieurs centaines de mètres devant nous, et même à cette distance les effets du gaz sont indéniables. A la station de métro suivante Rue des Boulets, une succursale d’AXA banque a été attaqué car on voit les impacts sur le verre, sécurisé et très épais, de coups violents portés par un groupuscule d’activistes.

Cela ressemble un peu à des impacts de balles et en dit long sur la détermination des assaillants qui n’ont sans doute pas pu agir impunément très longtemps. Ce même jour le MAC DO tout en haut de la rue de la Roquette est tout encapuchonné de planches en bois qui sont taguées de slogans anticapitalistes par un grand nombre de jeunes… et aussi quelques moins jeunes.

Quant aux collègues de SOLIDAIRES tout comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, ils font de la rime en chantant : « Tu n’auras pas de retraite si tu ne pends pas le patron, tsoin tsoin… si tu ne pends pas le patron tu n’auras pas de pension, tsoin tsoin »

Mais revenons au 23 mars ou je peux, enfin, me permettre de remonter la manifestation à partir de la station Bonne Nouvelle.

La queue du cortège FO, notamment FO COM fait un boucan d’enfer avec une disco mobile et des centaines de danseurs improvisés qui suivent.

Une manifestation c’est aussi un évènement festif, certains ont parfois tendance à l’oublier.

Puis, à nouveau, au niveau du métro Richelieu Drouot, nous stoppons, et nous n’avancerons plus, car, je l’apprendrai par la suite, les échauffourées Place de l’Opéra ont commencées et ne permettront pas à un grand nombre de participants d’atteindre cet objectif.

Après plus d’une demi-heure d’attente et à 19h passées, j’emprunte une rue adjacente au boulevard, laquelle débouche sur l’Opéra-Comique. Beaucoup de jeunes et beaucoup de police aussi qui barre les accès.

Les jeunes chantent à l’unisson « Tout le monde déteste la police » … bonjour l’ambiance et la ferveur envers cette institution de la république.

J’espère que les forces de l’ordre ne vont pas réitérer le système de la nasse mis en œuvre par l’ex-préfet Lallemand, de triste mémoire, un dispositif qui consiste à enfermer les manifestants et les empêcher de sortir en fin de parcours. Il a été interdit par le Conseil d’Etat, mais les rassemblements spontanés nocturnes et quelques feux de poubelle l’ont semble-t-il ressuscité.

Enfin, j’arriverai, péniblement, à m’extraire de ce secteur pour rentrer à la maison, il ne reste plus qu’une dizaine de kms à parcourir. Les rassemblements populaires avec manifestation nous permettent de redécouvrir les bienfaits de la marche à pied, des bienfaits que je n’ai jamais ignoré, fort heureusement.

Encore une belle journée avec la joie évidente d’avoir participé à un juste combat contre la dernière réforme d’une politique de régression sociale mise en œuvre depuis plus de cinq ans par le pouvoir Macronien.

Car cette réforme des retraites est l’aboutissement d’un processus interminable de casse des acquis sociaux, comme la remise en cause du montant des indemnités de licenciement des salariés, la baisse des indemnités chômage, le démantèlement progressif des instances de représentation du personnel (CHSCT notamment), la destruction du statut de la fonction publique avec la loi du 6 août 2019 dite de « transformation de la fonction publique », la mise en œuvre de « Parcours Sup » qui permet d’éliminer un bon quart des étudiants potentiels, la précarisation massive des étudiants et des jeunes en général, la précarisation et la prolétarisation des classes moyennes … etc… etc…

Désormais nous sommes nombreux à dire STOP, le SNUP sera toujours à l’avant-garde de ce combat pour la défense de nos acquis sociaux face à ceux qui sans vergogne sont prêts à tout nous enlever.

Et pour reprendre un slogan de la manifestation : On vit plus vieux, c’est tant mieux. Ça n’est pas pour crever au boulot NI pour se retrouver aux minimas sociaux ! »

La bataille du pouvoir d’achat se poursuit en 2023 !

De notre envoyé spécial au cœur des manifestations !

Publié le 6 avril 2023

La réforme des retraites ne passe pas auprès de nos concitoyens, mais les manifestations, elles, passent de plus en plus fort et réunissent un public de plus en plus nombreux et de plus en plus large, des jeunes notamment qui sont pourtant fort éloignés de cette échéance.
Car la jeunesse de ce pays exprime un malaise général une angoisse latente face à son avenir notamment professionnel et un rejet total du libéralisme cynique et méprisant d’Emmanuel Macron… méprisant surtout envers les « petites gens » ces « sans dents » tels que les décrivaient si aimablement son prédécesseur Pseudo Socialiste.

Le 23 mars dernier
, au lendemain du discours de Macron droit dans ses bottes et sa bêtise, je ressentis très vite, en arrivant Place de la Bastille à Paris, une formidable réaction populaire.
Et si les épithètes, non dévoyées en tout cas par une pseudo presse « indépendante », une presse stipendiée par les dominants de ce pays, si ces épithètes ont encore une signification réelle, ce fut une Immense et Formidable manifestation, sans doute la plus grande en France depuis l’avènement de ce nouveau siècle. 500.000 manifestants au bas mot sur la seule ville de Paris (81000 pour la police… c’est dire qu’il y avait du monde). Les « estimations » officielles sont rituellement tellement ridicules que 81000 dans la bouche de ces gens-là c’est un chiffre sans précédent. L’auteur de ces lignes présent sur les lieux, ce jour-là, met au défi quiconque de lui démontrer qu’il n’y avait pas plusieurs centaines de milliers de manifestants qui défilaient.
Lorsqu’il y a une intersyndicale unie et deux parcours différents pour un même point d’arrivée, c’est dire que nous ne sommes plus dans une manifestation « classique » fusse-telle d’envergure. Dans ce type de mouvement, vraiment populaire, les cortèges agrègent des gens qui, à priori, n’expriment pas spontanément leur mécontentement en défilant dans la rue.

Alors que la manifestation est convoquée pour 14h, Il est 16h15 et le ballon FSU IDF reste toujours scotché place de la Bastille. Le cortège CGT se déverse depuis plus d’une heure sur le boulevard Beaumarchais, il semble ne jamais devoir s’arrêter, tant le flot est dense. De fait, je me lance au sein de cette marée humaine qui se dirige vers la place de l’Opéra.

La chaussée du boulevard est noire de monde et les trottoirs aussi, de fait il est impossible de se livrer à l’exercice consistant à accélérer pour remonter le cortège ou à revenir en arrière, ici, impossible de faire le va et viens. Je suis coincé à un endroit précis au milieu du secteur énergie du cortège CGT. C’est un grand moment que nous vivons et je pense à mai 68 ou à ces énormes mouvements de foules du front populaire, alors je n’y étais pas, mais aujourd’hui et ici j’y suis.

Nous marchons lentement et on stationne par intervalles prolongés afin de laisser le flot s’écouler, il nous faudra plus d’une heure pour atteindre la place de la République qui n’est située qu’à deux kilomètres de la Bastille.

Par-delà le bruit des trompettes, des sonos et autres slogans entrainant nous marchons souvent en silence ce qui peut paraître étonnant, mais somme toute naturel car, rappelons-le, nombre de ceux qui défilent se sont agglomérés au sein du cortège de leur choix, en l’occurrence la CGT, mais ils ne sont pas nécessairement syndiqués et pour beaucoup ne se connaissent pas.

Je l’avoue c’est un peu angoissant, par moments, d’être perdu au milieu de cette foule si dense, comment vais-je m’extraire de cette multitude, le cas échéant ?

Mais l’excitation est la plus forte, car à moins de rester dans une existence terne faite de conformisme et de convenances face aux pouvoirs établis malfaisants, il y a des moments où il faut savoir bouger son cul et descendre dans la rue… à défaut il faut peut-être s’interroger et savoir ce qu’on y fait… pas dans la rue, mais dans l’existence ?

Un individu emporte la réprobation populaire unanime, c’est Emanuel Macron. Contre ce personnage l’animosité est permanente, chez les plus jeunes on sent même de la haine avec un grand H. Les panneaux en cartons le caricaturant sont innombrables avec des messages sans ambiguïtés « le bouffon de la république » « Macron dégage » on lui fait dire « lorsque le peuple m’emmerde, je sors mon 49-3 » d’autres plus directs « Petit CON dégage » … bref c’est la totale.

Même Sarkozy n’emportait pas un tel déversement d’injures et d’animosité populaire. Et ce qui est plus grave c’est l’échelle du phénomène, car ces pancartes en carton fleurissent par milliers et les slogans anti-Macron sont portés par des dizaines de milliers de personnes.

La pancarte la plus remarquée, la plus flashée c’est celle ou on le voit le visage fermé drapé d’une toge de monarque, le spectre à la main avec la mention suivante « Macron le méprisant de la république ».

Tout cela ne laisse rien augurer de bon pour la suite du mandat de ce potentat, en attendant le cortège avance lentement mais sûrement. La créativité des manifestants est sans limite et tout bon sociologue voire ethnologue devrait se mettre à l’écoute des cortèges comme celui-là.

On peut y lire des trucs comme : « L’eau bout à 100 degrés mais le peuple à 49-3. » ou en chantant : « Macron ta réforme tu nous mets 64, on te re-mai 68. ». Il y a aussi les classiques : « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, ON N’EN VEUT PAS, ON N’EN VEUT PAS de cette société-là ! »

Sur le boulevard des Italiens je vois deux abribus endommagés aux parois en verre éclatées à même le sol, pourtant il y a très peu de violence sur le parcours et les cafés largement ouverts font leurs affaires. Les banques et les assureurs mêmes « militants » sont protégées par la police et enveloppées d’une carapace en bois afin d’échapper à la vindicte populaire.

Le mardi 28 mars sur le boulevard Voltaire me trouvant au beau milieu d’un cortège de l’organisation SOLIDAIRE au niveau du métro Charonne, la fumée des gaz lacrymogènes se propage soudain, ça vous prend aux yeux et à la gorge. Je ne vois pas la police, mais une charge a lieu plusieurs centaines de mètres devant nous, et même à cette distance les effets du gaz sont indéniables. A la station de métro suivante Rue des Boulets, une succursale d’AXA banque a été attaqué car on voit les impacts sur le verre, sécurisé et très épais, de coups violents portés par un groupuscule d’activistes.

Cela ressemble un peu à des impacts de balles et en dit long sur la détermination des assaillants qui n’ont sans doute pas pu agir impunément très longtemps. Ce même jour le MAC DO tout en haut de la rue de la Roquette est tout encapuchonné de planches en bois qui sont taguées de slogans anticapitalistes par un grand nombre de jeunes… et aussi quelques moins jeunes.

Quant aux collègues de SOLIDAIRES tout comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, ils font de la rime en chantant : « Tu n’auras pas de retraite si tu ne pends pas le patron, tsoin tsoin… si tu ne pends pas le patron tu n’auras pas de pension, tsoin tsoin »

Mais revenons au 23 mars ou je peux, enfin, me permettre de remonter la manifestation à partir de la station Bonne Nouvelle.

La queue du cortège FO, notamment FO COM fait un boucan d’enfer avec une disco mobile et des centaines de danseurs improvisés qui suivent.

Une manifestation c’est aussi un évènement festif, certains ont parfois tendance à l’oublier.

Puis, à nouveau, au niveau du métro Richelieu Drouot, nous stoppons, et nous n’avancerons plus, car, je l’apprendrai par la suite, les échauffourées Place de l’Opéra ont commencées et ne permettront pas à un grand nombre de participants d’atteindre cet objectif.

Après plus d’une demi-heure d’attente et à 19h passées, j’emprunte une rue adjacente au boulevard, laquelle débouche sur l’Opéra-Comique. Beaucoup de jeunes et beaucoup de police aussi qui barre les accès.

Les jeunes chantent à l’unisson « Tout le monde déteste la police » … bonjour l’ambiance et la ferveur envers cette institution de la république.

J’espère que les forces de l’ordre ne vont pas réitérer le système de la nasse mis en œuvre par l’ex-préfet Lallemand, de triste mémoire, un dispositif qui consiste à enfermer les manifestants et les empêcher de sortir en fin de parcours. Il a été interdit par le Conseil d’Etat, mais les rassemblements spontanés nocturnes et quelques feux de poubelle l’ont semble-t-il ressuscité.

Enfin, j’arriverai, péniblement, à m’extraire de ce secteur pour rentrer à la maison, il ne reste plus qu’une dizaine de kms à parcourir. Les rassemblements populaires avec manifestation nous permettent de redécouvrir les bienfaits de la marche à pied, des bienfaits que je n’ai jamais ignoré, fort heureusement.

Encore une belle journée avec la joie évidente d’avoir participé à un juste combat contre la dernière réforme d’une politique de régression sociale mise en œuvre depuis plus de cinq ans par le pouvoir Macronien.

Car cette réforme des retraites est l’aboutissement d’un processus interminable de casse des acquis sociaux, comme la remise en cause du montant des indemnités de licenciement des salariés, la baisse des indemnités chômage, le démantèlement progressif des instances de représentation du personnel (CHSCT notamment), la destruction du statut de la fonction publique avec la loi du 6 août 2019 dite de « transformation de la fonction publique », la mise en œuvre de « Parcours Sup » qui permet d’éliminer un bon quart des étudiants potentiels, la précarisation massive des étudiants et des jeunes en général, la précarisation et la prolétarisation des classes moyennes … etc… etc…

Désormais nous sommes nombreux à dire STOP, le SNUP sera toujours à l’avant-garde de ce combat pour la défense de nos acquis sociaux face à ceux qui sans vergogne sont prêts à tout nous enlever.

Et pour reprendre un slogan de la manifestation : On vit plus vieux, c’est tant mieux. Ça n’est pas pour crever au boulot NI pour se retrouver aux minimas sociaux ! »

La bataille du pouvoir d’achat se poursuit en 2023 !

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